Histoire et économie mauriciennes

Une démocratie stable avec des élections libres régulières et un bilan positif en matière de droits de l’homme, le pays a attiré des investissements étrangers considérables et a gagné l’un des revenus par habitant les plus élevés d’Afrique.

Bien que connue des marins arabes et malais dès le 10ème siècle, l’île Maurice a d’abord été explorée par les Portugais au 16ème siècle et ensuite colonisée par les Hollandais au 17ème siècle. Le Français a pris le contrôle en 1715, transformant l’île en une importante base navale avant que les Britanniques ne s’emparent de l’île en 1810 pendant les guerres napoléoniennes. Maurice a joué un rôle important pendant la Seconde Guerre mondiale pour les opérations anti-sous-marines et de convoi. L’indépendance du Royaume-Uni a été atteinte en 1968.

Depuis son indépendance en 1968, Maurice est passée d’une économie agricole à faible revenu à une économie diversifiée à revenu moyen avec des secteurs industriels, financiers et touristiques en croissance.

La croissance annuelle a été de l’ordre de 5% à 6%. Cette réalisation s’est traduite par une répartition plus équitable des revenus, une augmentation de l’espérance de vie, une baisse de la mortalité infantile et une amélioration constante des infrastructures.

L’économie repose sur le sucre, le tourisme, les textiles et les vêtements, et les services financiers, et se développe dans la transformation du poisson, les technologies de l’information et des communications, l’hospitalité et le développement immobilier. La canne à sucre est cultivée sur environ 90 % de la superficie cultivée et représente 15 % des recettes d’exportation.

La stratégie de développement du gouvernement est axée sur la création de grappes verticales et horizontales de développement dans ces secteurs. Maurice a attiré plus de 32 000 entités offshore, dont beaucoup sont destinées au commerce en Inde, en Afrique du Sud et en Chine. L’investissement dans le secteur bancaire à lui seul a atteint plus d’un milliard de dollars.

Maurice, avec son secteur textile solide, est bien placée pour profiter de l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA). Les politiques économiques saines et les pratiques bancaires prudentes de Maurice ont contribué à atténuer les effets négatifs de la crise financière mondiale en 2008-2009. Le PIB a augmenté de plus de 4 % par an en 2010-2011, et le pays continue d’étendre ses activités de commerce et d’investissement dans le monde entier.